Extraction de l'acide adipique dans la production de plastiques et de polymères

L'acide adipique est un produit intermédiaire important pour la production du polyamide 6.6 (Nylon), mais c'est également un précurseur pour les polyuréthanes thermoplastiques et autres élastomères et mousses souples ou rigides. Aujourd'hui, l'acide adipique est produit à l'échelle industrielle à partir d'un mélange de cyclohexanone/cyclohexanol dans un process en plusieurs étapes. Lorsqu'il est traité avec de l'acide nitrique qui a d'abord été dilué en conséquence, le mélange s'oxyde en présence de catalyseurs (acides), pour former une suspension d'acide adipique brut. Cela produit des oxydes d'azote (par ex. du monoxyde d'azote (NO), du dioxyde d'azote (NO₂) et du monoxyde de diazote (N₂=). La production de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone est également possible.
Ces oxydes d'azote sont séparés dans une étape différente et recyclés dans le cycle d'acide nitrique. Ensuite, l'acide adipique cristallisé est séparé. Une partie de la saumure provenant de la cristallisation de l'acide adipique est déchargée du process pour éviter l'accumulation de sous-produits et pour atteindre une plus grande efficacité. Les étapes finales du process impliquent la concentration, la cristallisation/séparation, la purification, le refroidissement et le séchage de l'acide adipique produit. Le produit final est une poudre blanche sous forme de cristaux monocliniques.

Les coûts sont un élément essentiel de la fabrication à grande échelle de produits chimiques fins et la demande de méthodes de synthèse économiques et efficaces est donc forte. L'objectif est d'atteindre un fort rendement d'acide adipique, une utilisation durable des matières premières et des sources d'énergie, ainsi que la récupération des substances de base dans leur totalité. Cela nécessite l'optimisation des réactions chimiques et de la technologie de process. Pour cela, KROHNE propose un large éventail de technologies de mesure innovantes et de pointe. Cela comprend, par exemple, des débitmètres à ultrasons 3 faisceaux basés sur le principe de la différence du temps de transit qui peuvent identifier les changements au niveau du process et la contamination des liquides via la vitesse du son. Les débitmètres massiques Coriolis sont parfaitement adaptés pour les tâches de process difficiles et sont disponibles en quatre matériaux différents (titane, acier inox, Hastelloy® C, tantale), pour répondre à toutes les exigences. Nos débitmètres électromagnétiques peuvent également être dotés, en option, d'un tube de mesure en céramique de pointe, pour les liquides très agressifs, tels que l'acide nitrique. Ils sont extrêmement durables et permettent donc de réaliser des économies financières et en ressources humaines.